Notre équipe:
Eva VILLAR (Présidente)
- Yoga et danses -
Je suis dans notre chambre, mon frère tape dans un ballon de toutes ses forces ; il se prend pour un footballeur… Moi pour une danseuse… J’ouvre notre armoire, je prends les trois jupes qui composent ma garde-robe et pars au salon. Je mets de la musique et j’essaye chacune de mes jupes afin de tester laquelle monte le plus haut lorsque je les fais tourner. Je les essaye en boucles et virevolte encore et encore. Parfois j’en perds même l’équilibre. Ma préférée est la jupe bleu marine à petits pois blancs ; même si ce n’est pas forcément la plus jolie, c’est celle qui a le plus de volume en tournant. Je la trouve magique, j’ai l’impression qu’avec elle je vole… Je devais avoir 7 ou 8 ans.
Petite je rêvais de devenir danseuse-chorégraphe pour créer et communiquer à travers le langage dansé. Cependant, n’aimant pas la danse classique je n’ai pu accéder à des danses plus vibrantes et authentiques qu’à la fin de l’adolescence. Originaire d’une famille espagnole mais grandissant à Genève (Suisse), je me suis initiée au rock ‘n’ roll et à l’American Danse. J’ai également approfondi le flamenco avec néanmoins beaucoup de frustration dans la progression possible en le pratiquant en Suisse. La salsa florissait à l’époque… J’ai été émerveillée par sa joie, ses racines africaines, la force de ses cuivres, la voix de ma langue maternelle et la possibilité de la danser chaque soir ! Non seulement la salsa répondait à ma soif de danse mais elle me questionnait aussi sur des aspects plus sociaux, relationnels et émotionnels des pratiques dansantes et musicales. Est-elle un phénomène de mode où y a-t-il d’autres éléments qui favorisent son émergence ? Quelles sont les origines réelles de la salsa ? Pourquoi ce retour des danses de société ? Quelles transformations ressentent ses apprenant/danseurs ? Peut-on l’utiliser comme un outil pédagogique avec les enfants ? Voilà les questions qui m’animaient à la fin de mes études en Sciences de l’éducation au point que la Salsa devienne l’objet de mon mémoire de licence. Il a d’ailleurs donné naissance à une publication « Le Voyage Salsa. Une danse de société pour la pluralité » en 2012 chez L’Harmattan dans leur collection « Musiques et Champ social ». J’ai également voyagé à Cuba, Puerto Rico et New York pour prendre des cours et vivre son essence. J’ai également enseigné la salsa en Suisse.
Le Yoga lui est arrivé plus en douceur… Il m’a accompagné dans des moments plus difficiles de ma vie au point de devenir aujourd’hui un élément essentiel de mon équilibre. A 18 ans, j’ai pris mon premier cours de yoga dans le centre traditionnel Sivananda de Genève. Passant devant chaque jour, entendant les « OM », j’ai poussé leur porte dans le but de trouver des outils de détente pour réussir mon bac et apprivoiser le stress que je ressentais. La danse m’appelait tellement fort que je me suis éloignée de cette pratique qui avait toutefois déjà fait un bout de chemin en moi. Lors de ma grossesse, avec un suivi médical important, j’ai profondément ressenti le besoin d’aller vers une pratique qui me permette de vivre ma grossesse comme un moment simple, naturel, me relier à mon bébé sans me questionner si je devais accoucher par voie basse ou césarienne… Le yoga prénatal a répondu à ce besoin. A travers sa pratique je me suis connectée à mon pouvoir naturel de donner la vie, j’ai communiqué avec mon bébé en lui chantant des mantras et mes veilles chansons cubaines préférées ; des moments de réel bonheur ! Je faisais l’expérience dans mon corps et mes émotions de la signification du mot Yoga « être relié ». Je me sentais reliée à mon bébé, à mon corps et de façon plus globale à la vie. Quand je me suis retrouvée quelques mois plus tard à élever seule mon bébé, j’étais profondément bouleversée. Le soutien de ma famille mais également la pratique du yoga et des outils de pleine conscience m’ont aidé à apprivoiser mon stress, calmer mon mental et énergiser mon corps. Bien qu’encore parfois fragile, j’ai depuis un rapport plus authentique et essentiel à la vie.
J’ai travaillé 16 ans à l’école Internationale de Genève comme enseignante. Passionnée par l’expression danse, le yoga et les outils de pleine conscience, j’ai intégré ces pratiques dans mon enseignement pour les « vivre » et les « offrir » à mes élèves. Je rêve d’une école qui non seulement apprenne aux enfants à lire, écrire et compter mais qui surtout leur donne les outils pour traverser et vivre pleinement la Vie ! Aussi je me suis formée au programme P.E.A.C.E. (Présence, Ecoute, Attention, Concentration dans l’Enseignement), au yoga pour enfants et plus récemment comme professeur de yoga pour adultes et prénatal/postnatal en présentiel chez Shantyoga.
Sur le chemin de la Vie, j’ai eu la chance de rencontrer Sébastien qui est devenu par évidence l’Homme de ma Vie. Je l’ai suivi en Bourgogne et ensemble nous avons créé ce lieu de vie qu’est « La Petite Havane ».
Au plaisir de partager avec vous ce voyage aux couleurs multiples !
Sébastien LELEUX (Trésorier)
Petit, je rêvais.
Je rêvais en jouant dans mon jardin, en regardant le ciel.
Je rêvais qu’un jour je piloterais des avions…
Je rêvais que les rêves se réalisaient.
Bien sûr avec du travail ; avec de la persévérance ; avec de l’audace, avec de la confiance, avec du temps… Et c’est comme ça que j’ai plongé dans la vie et dans son apparente sérénité.
Le décès de ma compagne m’a soudain réveillé. Je me retrouvais seul avec nos deux garçons, loin de ma famille, loin de mon lieu de travail, avec la mission de tout reconstruire. Et je suis parti sur le chemin de cette nouvelle vie comme si j’en redécouvrais les règles. J’ai cherché…cherché ou était la sortie et quel était le but. J’ai appelé à l’aide et mes amis et ma famille ont répondu et m’ont tenu la main. Ils m’ont nourri de leurs sourires, de leurs étreintes. J’ai appelé les chanteurs, les artistes, les sages, Les philosophes. J’ai observé la nature, le temps, l’instant. Et j’ai trouvé refuge dans l’instant présent. Et j’ai appris et compris un peu. J’ai appris à rire et à pleurer. J’ai appris à méditer. J’ai appris que le confort et la stabilité n’existaient pas et qu’il était vain d’en faire un objectif de vie. Appris que tout était éphémère. Appris que pour ne pas boire la tasse il ne fallait pas se débattre mais plutôt jouer avec les vagues de la vie. Appris que nos ailes commencent à pousser quand on décide de mépriser la peur. Appris que le cœur de la vie est le chemin et que c’est pour ça qu’il n’y a pas de panneaux.
Et j’ai rencontré Eva.
Et j’ai appris que les rêves se réalisaient…
Karine DELORME
- Sophrologie -
Depuis mon plus jeune âge , j’ai voulu m’orienter professionnellement vers le soins , aider les autres , les conseiller même parfois sans leur demande , leur trouver des solutions tout en les écoutant pour leur réconfort et leur bien être, en m’oubliant parfois ..mon empathie quoi ! … que j’ai apprise à développer différemment mais toujours positivement avec l’expérience personnelle et professionnelle ..
ET après avoir exercée dans le milieu paramédical, j’ai choisi de poursuivre dans un domaine qui me parlait depuis fort longtemps , celui des médecines douces en commençant par la naturopathie à laquelle j’ai voulu associée des « techniques énergétiques ,d’accompagnement de la personne ,d’écoute , tout en voyant que la gestion des émotions était au cœur de beaucoup d’expression de notre corps et de notre mental ..C’est pourquoi la sophrologie a été une évidence pour répondre à ce type de besoin ; tout en sachant maintenant ,par l’expérience, que son domaine d’action est bien plus vaste ..